Skip to main content.

Compilation de poèmes - 011

Gelesen von LibriVox Volunteers

(3,905 Sterne; 21 Bewertungen)

Cette compilation comprend une série de poèmes lus, en langue française, pour LibriVox. - Summary by Ezwa (1 hr 1 min)

Chapters

À ma mère

1:15

Read by Margot

À plus d'un

1:02

Read by Margot

L’Âne vêtu de la peau du lion

1:02

Read by Christiane Jehanne

Après l’hiver

2:44

Read by Margot

L'Autel

3:51

Read by Sonia

Belle santé

2:38

Read by Margot

Le Berger et la Mer

1:49

Read by Christiane Jehanne

Le Chat, la belette et le petit lapin

2:55

Read by Cocotte

Conseil

1:12

Read by Margot

La Fille

2:47

Read by Cocotte

L'Hospitalité, romance

2:11

Read by Margot

Lai d'Équitan

11:41

Read by Christiane Jehanne

Le Lion amoureux

2:50

Read by Christiane Jehanne

Lire m'ennuie

0:47

Read by Darro Konicek

La Mouche et la Fourmi

2:40

Read by Christiane Jehanne

Pepita

3:14

Read by Margot

Que personne n'est libre

1:14

Read by Ezwa

Rêverie

1:13

Read by Margot

La Saison du printemps

1:17

Read by Christiane Jehanne

Le Soleil et les grenouilles

1:05

Read by Christiane Jehanne

Le Sorcier

2:16

Read by Sonia

Stances

1:33

Read by Margot

Stances à Marquise

1:47

Read by Margot

Venise

2:42

Read by Margot

Le Verre d'eau

3:40

Read by Ezwa

Bewertungen

une nouvelle compilation de poémes!

(4 Sterne)

Voici le texte d'un des poémes, de Émile Verhaeren BELLE SANTÉ Belle santé, Qui me reviens après m’avoir quitté, Voici mon front, mes bras, mes épaules, mon torse Qui tressaillent une fois encor À te sentir rentrer et revivre en mon corps Avec ta force. Je me détends et je me plais Au moindre geste que je fais. Mon pas nerveux et volontaire Avec ardeur s’appuie et se meut sur la terre. Sous mon front redressé et mes cheveux vermeils Mes deux yeux sont en fête et boivent le soleil. Le vent m’est un ami qui chante et m’accompagne En ma course rythmée à travers la campagne. L’air tonique et puissant emplit mon torse creux. Mes nerfs semblent refaits, mes muscles sont heureux Et ma bouche joyeuse et mes mains familières Voudraient saisir l’espace et baiser la lumière. Belle santé, Je suis ivre de fougue et de témérité. Sans toi je ne pourrais jamais dompter la vie Selon mon vouloir brusque et mon tenace espoir. Je suivrais un chemin qui tourne et qui dévie Et m’assoirais, las et vaincu, avant le soir. Le feu rapide et fort dont notre âge flamboie N’allumerait en moi ni vaillance, ni joie Et j’aurais peur de la splendeur de l’univers. Tu m’es, belle santé, celle qui me décide À rester prompt et comme allègre en mes revers, À pénétrer d’orgueil ma cervelle lucide Dès que l’entraîne en ses combats l’effort humain. Belle santé, nourris mes bras, muscle mes mains, Emplis mes deux poumons de vierge et pure haleine, Et pour que jusqu’au bout mon cœur se tienne haut, Brille en mes yeux, bats sous mon front, brûle en mes veines Et cours en moi comme le vent dans les drapeaux.